
Chaque 16 Juin, le continent africain célèbre la Journée de l’Enfant Africain. Cette célébration a été instaurée par l’Union Africaine le 16 Juin 1991. Elle permet de commémorer le massacre des enfants de Soweto en 1976 par le gouvernement de l’apartheid. Les pays africains se penchent également en ce jour sur la question des droits des enfants dans leur pays respectifs. Le thème de l’année 2019 est : « Les conflits et la crise en Afrique. Protéger les droits des enfants. »
Au Bénin des efforts remarquables ont été fait en ce qui concerne le respect des droits des enfants. Tous les plans ont connu de nettes améliorations. Cependant, ces améliorations ne sont pas encore assez suffisantes pour un respect total des droits des enfants.
Sur le plan de l’éducation des enfants. Le taux brut de scolarisation est de 124,8 % en 2015 avec un taux d’achèvement du primaire de 79,2%.
En matière de santé, le paludisme est cité comme cause des décès de quatre enfants sur 10 de moins de cinq ans en 2014. Trois enfants de moins de cinq ans sur 10 sont atteints de malnutrition chronique.

Sur le plan économique, l’exploitation des enfants ne régresse pas. De 34% en 2008 (Enquête Nationale sur le Travail des Enfants), le taux national du travail des enfants est passé à 52,5% en 2014 (Multiple Indicators Cluster Survey).
Selon l’Unicef, une fille sur 10 est mariée avant 15 ans et trois filles sur 10 avant l’âge de 18 ans.
Le Bénin a fait de grands progrès, mais ce n’est pas encore suffisant. Comme le disait le président Akinwumi Adesina à Lusaka, en mai 2016 « Si la croissance de nos enfants est retardée aujourd’hui, c’est celle de nos économies qui le sera demain.
Pour le bien-être des enfants ne ménageons aucun effort, demain c’est aujourd’hui.
Très hâte de te relire…
Bravo pour le voyage d’écriture entamé !
Merci José